Le mariage : les deux époux offrent un sacrifice aux divinités nuptiales. (Musée de l’Ermitage). On aperçoit Junon entre les époux ; derrière eux le génie de l’hymen, protecteur du mariage, avec des ailes et une branche de myrte et Cupidon, le petit génie de l’amour, avec une flèche dans la main droite et son carquois au dos. A droite, un jeune garçon fient un coffret à encens. La mariée est vêtue d’une robe blanche et couverte d’un voile couleur de flamme jaune. Les deux jeunes gens vont partager sur l’autel, le gâteau de fleur de farine (le farreum). Le soir, comme chez les Grecs, a lieu une cérémonie qui est un simulacre d’enlèvement. On feint d’arracher la jeune fille à sa maison natale et aux dieux du foyer paternel pour l’emmener vers la maison de son mari. Là, on la porte au-dessus du seuil pour que le dieu du seuil ne s’irrite pas de voir, une étrangère pénétrer dans la maison. Puis elle reçoit une clef, symbole du gouvernement de la maison et quelques pièces d’or, présents de mariage.